Mardi 20 janvier

"C'est intolérable cette affaire.
Ce soir, à montjoly, la baygoneuse est passée fidèlement au programme pour la premiere fois, c'est à dire le soir, à l'heure du repas. J'ai sauté le portail et me suis planté bras en l'air devant le pick up. Ils se sont arrêtés, ils ont arrêté le pulvérisateur. D'abord, j'ai hurlé toute ma colère. Tout le quartier a du en profiter! Puis, plus calme, je les ai mis devant le fait accompli de complicité d'empoisonnement, quils avaient le choix de dire non à ce genre de pratique (j'ai été moi même agent terrtorial et je leur ai dit quon peut dire non quand c'est nuisible à l'intérêt général), blabla blabla. Bref, pour faire court, je pense que je leur ai pris 5 bonnes minutes et qu'ils ont entendu les responsabilités qui leur incombent...en partant, ils m'ont quand même suggéré de créer un barrage routier la prochaine fois!
Je pense que si chacun de nous sort de chez lui au moment où la gazeuse passe, force l'arrêt du vehicule (PRUDEMMENT), interpelle les agents sur leurs responsabilités, calmement, respectueusement envers ces personnes qui font ce qu'elles peuvent en leur conscience...si chacun passe le message dans sa rue "prochain passage de la baygoneuse, on sort dehors!"...si les conducteurs tous les 50 m sont stoppés par des gens, je pense qu'ils abandonneront vite...il y a des chances que ça les trouble vraiment. Attention, il ne s'agit pas de les intimider, ni de les provoquer...il suffit d'être nombreux sur leur chemin, tout en restant calmes...
Je crois qu'il serait bon de relayer mon témoignage sous la forme d'une nouvelle idée d'action.

Le 19 janvier

"En tout cas ce soir 19 h gazage, la rue pleine de gamins et gens en vélo !!!! Dingue !!!"

 

"Concrètement, c'est ce qui se passe. Cette nuit, je me suis encore levée en panique pour tout fermer (je n'ai pas la clim, si je ferme le soir, on étouffe...). Heureusement, elle est passée assez loin même si on l'entendait. Ce ne sera que la 4ème fois en une semaine..."

 

"Ils sont obligés de respecter le planning. S'ils passent plusieurs fois dans la semaine alors qu'une seule était prévue, c'est très grave."

 

"Merci. A Kourou, ce matin, pluie battante. Je pensais qu'elle n'était pas passée, je ne l'ai pas entendue, mais mon compagnon était réveillé un peu avant 5 h00, et elle est passée vers 4h40. Sous la pluie, au mépris de l'écosystème, alors qu'elle était déjà passée hier!!!!!!!!! Bon, et bien sûr, j'habite près de la piscine municipale (pas ouverte, mais parfois remplie- on y voit parfois des JF se baigner si elles donnent leur numéro au gardien...arhem...). Vive le malaxon!"

 

"Cité Angélique : baygoneuse prévue la nuit du lundi au mardi elle est passée comme prévue mais elle était aussi passée la nuit du dimanche au lundi !!! Vers 5H du mat pour les deux fois !"

 

"Quartier Cariacou à Kourou: passage dans la rue mardi vers 5h, mercredi vers 4h45, et des odeurs dans la chambre et une gène jeudi à 5h10 environ. A priori, elle était prévue mardi (cité du stade)"

 

 

 

Le 14 janvier

"Bonjour à tous, je souffre depuis début décembre d'éruptions cutanées, cela semblait en voie de guérison depuis une semaine et ça a repris jeudi pour redevenir ingérable depuis hier. J'aimerais savoir s'il est vrai que les pulvérisations ont justement repris cette semaine car si cela s'avère, la coïncidence est troublante. 
J'aimerais savoir également si d'autres personnes ont pour la première fois ces derniers temps des éruptions cutanées de grande ampleur. Si je suis un cas isolé, je pourrai écarter cette hypothèse. Merci de vos témoignages.

Le médecin, est justement enceinte, et dégoûtée elle aussi. Elle m'a dit que bien sûr, il restait à le prouver. Se faire connaître à l'ARS est peut-être un début ? Je ne suis pour ma part plus en état de travailler depuis plus de 2 semaines et complètement abattue. Il me semble qu'il faudrait vraiment songer à réagir plus fort à cette aberration.

 

 

 

 

 

Le 18 janvier

"Mon compagnon a mangé des gâteaux sur le parking d'un magasin. Aussitôt, empoisonnement violent, il a eu la gorge brûlée, des suffocations, des difficultés à respirer, il s'est retrouvé au sol...Cela lui a fait penser à la fois où il n'a pas pu rentrer à temps et s'est retrouvé pris par le nuage de la baygonneuse. L'hôpital a traité son état de santé. Par contre, refus d'analyser le gâteau. La répression des fraudes doit le récupérer pour faire des analyses, nous a-t-on dit. Personne ne nous a contacté. Est-ce que certains produits ne seraient pas empoisonnés par le produit? Evidemment, on ne le saura pas...Une dame lui a demandé sur le parking "ah, vous avez mangé du malathion?""